Ses détracteurs, qui sont nombreux, le traitent de réac. Mais, personnellement, je le crois plus réactif que réactionnaire.
Il est de tous les combats, de toutes les passions sur le front de la cause laïque et républicaine. Ses colères, ses imprécations, ses vitupérations sont devenues légendaires. Pourfendeur de la bien-pensance, de la culture de masse, de la modernité béate et du laisser-aller généralisé, il joue depuis toujours les empêcheurs d’avoir bonne conscience en rond.
Bref, cet homme est un emmerdeur. Superbe et indispensable.
Or c’est un gaucher ! Comme par hasard…
Le philosophe ALAIN FINKIELKRAUT (puisque c’est de lui qu’il s’agit) fait cette semaine son entrée à l’Académie française, cette institution qui, à ses yeux, « incarne la résistance de la civilisation face à la barbarie ». Gageons tout de même qu’il n’ira pas jusqu’à y dégainer son épée d’académicien ! Il a beau être gaucher et par conséquent bon escrimeur, il a beau également être immortel… le rouge du sang sur l’habit vert ferait un accord de couleurs d’un parfait mauvais goût.
À noter que notre bouillant intellectuel ne sera pas le seul gaucher sous la coupole. Il partagera ce privilège avec Frédéric Vitoux, Michel Serres et très probablement Dominique Fernandez.
Amicalement gauche,
Pierre-Michel Bertrand
Un commentaire
pour moi, les gauchers c’est une grande famille. Pas besoins de défendre une cause laïque et républicaine.
Moi, je connais un gaucher célèbre qui était disciple du Christ. L’apôtre Pierre qui coupa l’oreille droite d’un serviteur du grand prêtre lors de l’arrestation de Jésus. Si on s’en tient au récit et si on considère que le disciple était face au garde.
Apôtre ou philosophe, la gaucherie ne fait pas de distinction